Parfois, une seule question peut nous nourrir plus qu’une longue réponse. C’est de cette idée qu’est né « Nourriture pour l’âme : Les 3 grandes questions existentielles », posées à des personnes profondément inspirantes, qui ont elles-mêmes longuement réfléchi à ces thèmes et qui peuvent aujourd’hui nous guider. Ces questions simples, mais puissantes, ouvrent un espace de réflexion, d’inspiration et d’émerveillement intérieur.
Ici, la vision de François Lemay, coach, enseignant et guide spirituel.
- Qu’est-ce que ça veut dire, aujourd’hui, “vivre pleinement sa vie”?
Vivre pleinement sa vie, c’est pas faire plus. C’est être plus présent. On a souvent l’impression que “vivre pleinement sa vie”, c’est multiplier les projets, voyager plus loin, performer davantage. Mais en réalité, c’est beaucoup plus simple mais en même temps tellement plus exigeant aussi.
C’est être capable de respirer, d’observer ce qui est là, et de faire des choix en cohérence avec soi. Pas demain. Pas quand tout sera parfait. Mais maintenant, dans les petits gestes du quotidien.
Parce que vivre pleinement, ce n’est pas remplir son horaire, c’est remplir sa présence. C’est prendre le temps d’écouter son corps, d’accueillir ses émotions, de poser des gestes justes qui nous rapprochent de ce qui compte vraiment.
Un peu de folie et de légèreté, ça fait du bien aussi. Parce que la vie, ce n’est pas une to-do list à cocher. C’est une expérience à savourer.
- Pourquoi cherchons-nous autant le bonheur, et où se trouve-t-il vraiment?
Pourquoi on court autant après le bonheur? Parce qu’on pense qu’il est ailleurs. Dans ce qui manque, dans la prochaine étape, dans “quand tout ira mieux”.La vérité, c’est que le bonheur n’est pas dans l’attente ni dans l’accumulation.
Il est dans l’instant. Dans une respiration, un sourire, un geste simple. Dans notre capacité à observer sans juger et à goûter ce qui est là. Le bonheur, ce n’est pas une destination. C’est une qualité de présence. Plus je m’incline devant la vie telle qu’elle est, moins il y a de résistance… et plus la paix devient accessible.
Le bonheur n’est pas une quête mais bien une présence consciente.
- Comment trouver la paix intérieure dans un monde qui va toujours trop vite?
La paix intérieure, ce n’est pas attendre que le monde ralentisse. Parce que lui, il va toujours trop vite. C’est moi qui choisis de respirer, d’observer et de me déposer. Même 30 secondes. Une pause, trois respirations lentes, un silence court. Et déjà, le corps se régule.
On croit que la paix demande des grands voyages, mais souvent elle se cache dans des micro-gestes répétés : marcher sans téléphone, écouter le vent, écrire trois lignes dans un journal.
Et si la vraie vitesse, c’était de revenir à soi? Parce que quand je retrouve mon calme, le monde peut bien courir… moi, je reste ancré. La paix pour moi je la retrouve dans l’accueille de ce qui est et le silence.
François offrira l’atelier “Quand la science rencontre la spiritualité” au Sommet Yoga & bien-être, du 16 au 19 octobre 2025, au Spa Eastman
